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Accueil Maître TURK, Avocat Charleroi - Expert en droit de roulage Guide complet du tribunal de police en Belgique Jeunes conducteurs : sanctions aggravées et pièges à éviter

Jeunes conducteurs : sanctions aggravées et pièges à éviter

Obtenir un permis de conduire est souvent synonyme de liberté. Pourtant, en Belgique, les conducteurs titulaires du permis B depuis moins de deux ans sont soumis à un régime particulier. Ils sont considérés comme jeunes conducteurs, quel que soit leur âge. Cette qualification entraîne des sanctions plus sévères pour certaines infractions et oblige à repasser des examens en cas de condamnation. Comprendre ce régime permet de mieux anticiper les conséquences et d’adopter un comportement prudent sur la route.

Qui est considéré comme jeune conducteur ?

Contrairement à une idée reçue, le statut de jeune conducteur ne dépend pas de l’âge du conducteur, mais de la durée de détention du permis. Toute personne ayant obtenu son permis B depuis moins de deux ans est concernée, qu’elle ait 18 ans ou 50 ans. La date de délivrance du permis est déterminante : si vous commettez une infraction la veille de vos deux ans de permis, vous relèverez toujours du régime aggravé.

Le principe de la sanction aggravée

Le régime des jeunes conducteurs repose sur l’article 38 § 5 de la loi sur la circulation routière et sur une circulaire du Collège des procureurs généraux. L’idée est de sanctionner plus fermement ceux qui n’ont pas encore acquis suffisamment d’expérience. Concrètement, pour certaines infractions qui, pour un conducteur expérimenté, donneraient lieu à une simple amende administrative ou à une sanction légère, le jeune conducteur sera quasi systématiquement cité à comparaître devant le tribunal de police. Le juge devra prononcer une peine plus lourde, comprenant au minimum une déchéance du droit de conduire et, souvent, l’obligation de repasser des examens.

La double peine : déchéance et examens obligatoires

Lorsqu’un jeune conducteur est condamné pour une infraction visée par le régime aggravé, la loi impose deux sanctions :

La déchéance du droit de conduire : le juge doit obligatoirement retirer le permis pour une durée d’au moins huit jours. Cette déchéance peut atteindre plusieurs années en cas d’infraction grave.

L’examen de récupération : pour récupérer son permis, le jeune conducteur doit réussir au moins un examen théorique ou pratique, voire les deux. Le juge détermine les épreuves à repasser. Cette obligation constitue un coût supplémentaire et un délai avant de retrouver sa mobilité.

Cette « double peine » vise à responsabiliser les conducteurs au début de leur apprentissage, mais elle peut paraître disproportionnée si l’infraction est mineure. D’où l’importance de se faire représenter par un avocat, qui pourra plaider des circonstances atténuantes ou mettre en avant des éléments favorables (parcours sans incident, profession nécessitant le permis, etc.).

Jeunes conducteurs : sanctions aggravées et pièges à éviter

Liste des infractions à haut risque pour les jeunes conducteurs

Plusieurs infractions courantes déclenchent l’application du régime aggravé. Voici les principales à éviter absolument si vous avez votre permis depuis moins de deux ans :

Excès de vitesse : un dépassement de plus de 20 km/h en agglomération ou en zone 30, ou de plus de 30 km/h sur les autres routes, entraîne quasi systématiquement une citation au tribunal. La déchéance du permis est obligatoire.

Conduite sous l’influence d’alcool : dès 0,22 mg/l AAE (0,5 g/l sanguin), l’imprégnation alcoolique est sanctionnée plus sévèrement. Le juge peut prononcer une déchéance prolongée et exiger un examen de conduite.

Infractions du 3e degré : brûler un feu rouge, franchir une ligne blanche continue, ne pas céder le passage aux piétons… toutes ces infractions entraînent une citation au tribunal et une déchéance obligatoire.

Infractions mixtes : délit de fuite, conduite sans assurance, refus d’obtempérer… ces faits entraînent des peines lourdes pour tout conducteur, mais la déchéance et les examens sont systématiquement ordonnés pour les jeunes conducteurs.

Conseils et pièges à éviter

Pour éviter de perdre votre permis si vous êtes jeune conducteur, adoptez des réflexes simples :

Respectez strictement les limitations de vitesse : en zone 30, la marge de tolérance est faible et un dépassement minime peut entraîner une citation. Utilisez les dispositifs d’alerte de votre véhicule (régulateur, limitateur).

Soyez vigilant au volant : ne cédez pas à la fatigue ou aux distractions. Les infractions du 3e degré peuvent être évitées par une conduite attentive.

Évitez toute consommation d’alcool avant de conduire : même un seul verre peut suffire à franchir le seuil de 0,22 mg/l AAE et entraîner une citation.

Assurez votre véhicule et veillez à ce que vos papiers soient en règle. Conduire sans assurance ou avec un permis non valide est lourdement sanctionné.

En cas de contrôle ou d’accident, adoptez une attitude coopérative, sans toutefois vous auto‑incriminer. Si vous recevez une citation, réagissez immédiatement : un avocat spécialisé en droit de roulage peut négocier une peine plus clémente ou soulever des vices de procédure. Maître Mevlut TURK met son expérience au service des jeunes conducteurs pour préserver leur mobilité.

Apprendre et se protéger

Le régime des jeunes conducteurs a pour but de renforcer la sécurité routière, mais il peut avoir des conséquences disproportionnées sur la vie personnelle et professionnelle. La meilleure stratégie consiste à adopter une conduite exemplaire et à connaître ses droits. Si une infraction survient malgré tout, faites‑vous assister pour éviter les pièges et défendre votre situation. Le temps passé à comprendre ces règles maintenant vous évitera bien des désagréments plus tard.

  • Un conducteur de 40 ans peut‑il être considéré comme jeune conducteur ?
    Oui. Le statut de jeune conducteur dépend uniquement de la date d’obtention du permis. Toute personne qui détient son permis B depuis moins de deux ans est soumise au régime aggravé, quel que soit son âge.
  • Quelles sanctions sont obligatoires pour un jeune conducteur ?
    En cas d’infraction grave ou du 3e degré, le juge doit prononcer une déchéance du permis d’au moins huit jours et ordonner la réussite d’un examen théorique ou pratique, ou les deux, avant de restituer le permis.
  • Quelles sont les infractions les plus risquées ?
    Les excès de vitesse de plus de 20 km/h en ville ou 30 km/h ailleurs, l’alcool au volant à partir de 0,22 mg/l AAE, et les infractions du 3e degré comme brûler un feu rouge ou franchir une ligne blanche. Ces faits entraînent une citation systématique et une déchéance obligatoire.
  • Peut‑on éviter de repasser un examen ?
    Le juge est obligé d’imposer un examen pour les jeunes conducteurs condamnés. Toutefois, un avocat peut plaider des circonstances atténuantes pour réduire la durée de la déchéance ou limiter la sanction à l’examen théorique plutôt que pratique.
  • Quel rôle joue l’avocat ?
    Un avocat spécialisé en droit de roulage examine votre dossier, vérifie la régularité de la procédure et plaide pour une peine adaptée. Il peut mettre en avant votre comportement exemplaire, vos obligations professionnelles et négocier un aménagement de sanction. Mevlut TURK accompagne régulièrement des jeunes conducteurs dans cette démarche.


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